Ico Parisi
Étudiant à l’institut technique G. Castellini de Côme.
Il suit les traces de son père, excellent peintre. Il commence à s’intéresser aux avant-gardes picturales, et en particulier à l’art abstrait, ainsi qu’à la photographie.
Années 40
En juin 1940, avec l’entrée en guerre de l’Italie, il est envoyé sur le front russe où il est marqué par une expérience douloureuse qu’il immortalisera avec de nombreuses photos et plusieurs tableaux qui feront l’objet de sa première exposition, à la Galerie de Côme en 1943.
À partir de 1945, en collaboration avec d’autres architectes tels que Gio Ponti, Paolo Buffa et Guglielmo Ulrich, il commence à participer à des expositions prestigieuses, par exemple, à la Galleria del Sagrato à Milan.
En 1947, il se marie et ouvre son premier atelier, La Ruota, à Côme, où les premières commandes importantes commencent à affluer, comme celle qui concerne l’ameublement du siège de la Bibliothèque nationale de Milan, et il participe à des expositions internationales, telles que l’Exposition d’art contemporain italien à Genève.
La même année, il entame une fructueuse collaboration avec l’architecte d’intérieur Fede Cheti, à Milan. En 1948, lui vaudra la couverture de la prestigieuse revue italienne d’architecture et de design Domus
Il est invité à faire partie de la section italienne du 34e Salon des artistes décorateurs au Palais de New York à Paris.
En 1949, il lance le chantier de la Casa Carcano, à Côme, qui sera le premier exemple de participation de plusieurs artistes (Mario Radice et Fausto Melotti) à un même projet selon le principe d’intégration des arts, qui deviendra universel par la suite.
Années 50
Il démarre une importante collaboration avec Cesare Cassina en 1953 et l’entreprise Figli di Amedeo Cassina, à Meda, mais c’est en 1954 qu’a lieu sa consécration définitive.
À l’occasion de la Xe Triennale de Milan, Ico Parisi conçoit, avec l’architecte Silvio Longhi et l’ingénieur Luigi Antonietti, le Padglione di Soggiorno du Parc Sempione à Milan, pour lequel il reçoit le Diplôme d’honneur.
La même année, il entame une collaboration, toujours en excellente compagnie, avec la société Altamira de New York. Il travaille en effet avec Franco Albini, Melchiorre Bega, Carlo de Carli, Ignazio Gardella, Cesare Lacca, Gio Ponti et Nino Zoncada.
Dans le cadre de la deuxième édition du Compas d’or, il reçoit deux mentions. L’une pour la chaise modèle 691 et l’autre pour le fauteuil modèle 839, tous deux produits par Cassina.
En 1957, il entame une collaboration avec MIM (Mobili Italiani Moderni), à Rome, et conçoit le premier magasin MIM, au n° 9 Largo dei Lombardi. Il collabore également avec l’entreprise Barovier & Toso, une verrerie historique à Murano (Venise).
Casa Parisi: en 1958 s’achève la construction de la légendaire Casa Parisi, à Côme dont le sol en ciment et verre est signé Lucio Fontana, les carreaux de faïence émaillée ont été réalisés par Fausto Melotti, et le moulin à eau par Bruno Munari.
En 1959, il collabore à la réalisation d’accessoires d’ameublement avec l’entreprise romaine Stildomus d’Aldo Bartolomeo et la collection signée Ico Parisi prend le nom de Stildomus elezione avec laquelle, deux ans plus tard, il participe à la première édition du Salon du meuble de Milan.
Années 60
En 1960, il collabore avec Arteluce de Milan.
L’année 1968 marque un tournant décisif pour Ico Parisi, et le début de la théorisation d’un nouveau concept d’habitabilité. Avec les Contenitori umani, réalisés en collaboration avec Francesco Somaini, et présentés pour la première fois au Salon du meuble de Milan en septembre 1968, Ico Parisi s’engage dans un parcours de recherche portant sur une idée utopique-existentielle, nouvelle et différente, du vivre, sans abandonner complètement son travail de conception.
Années 70
Dans les années 1970, il se consacre en effet à des projets tels que l’Hypothèse pour une maison existentielle, en collaboration avec César, à la Galerie Saint-Germain à Paris.
L’opération Arcevia qui tire son nom de la localité située dans la province d’Ancône. Un projet de logement révolutionnaire qui a vu la participation de personnalités du calibre d’Arman, d’Alberto Burri, de Mario Ceroli, César, Soto et Michelangelo Antonioni.
À la fin des années 1970, Ico Parisi se consacre quasi exclusivement à la recherche artistique comme expression de dénonciation provocatrice, telle que l’installation Sigillo n. 2 – automobile murée Via dei Filippini à Rome.
Années 80
Au cours des années 1980, il est invité dans des lieux d’exposition prestigieux tels que la documenta à Kassel et le Centre Pompidou à Paris
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