Venanzo Crocetti

«Je ne crois pas aux grandes découvertes en art : à non avis, les changements rapides du “goût” sont destinés à disparaître aussi vite qu’ils sont apparus.»

Cette phrase du grand artiste abruzzais Venanzo Crocetti, peut exprimer notre impression lors de notre visite du musée romain qui abrite ses belles sculptures, la plupart en bronze.

Par conséquent, que ceux qui s’identifient au langage sordide et répétitif de l’art contemporain s’abstiennent ! Heureusement, ici il n’y en a aucune trace. Les légendes indiquent au contraire :

« Toute une vie d’artiste se terminant par un message universel plein de joie parfaite, de fécondité, d’harmonie conciliante. très loin du vertige du pouvoir … bonheur spontané, paix cosmique. »

Que ce ne sont pas là des phases style new âge rappelées ici seulement pour attirer le visiteur, c’est ce que démontre une autre légende apposée où il est écrit  : « Venanzo Crocetti met l’accent sur sa contribution personnelle à l’histoire du salut. Carlo Ludovico Ragghianti, grand admirateur de Crocetti et très proche de sa pensée, l’aurait appelé « historicisme organique », en précisant qu’il s’était affranchi tant des limites métaphysiques que de celles de l’idéologie. »

Nous sommes d’une lucidité totale et avons une conscience appliquée à l’art, à la sculpture, ce que chaque artiste devrait faire.

Mais maintenant, profitons des œuvres belles et sincères de Crocetti, un artiste qui, et ce n’est pas un hasard, reste méconnu.

Du reste, comment un artiste qui a écrit ces mots pourrait-il être loué de nos jours ?

« Le Sacré est dans Tout, et Tout vibre dans le souffle changeant, dans la dimension du mystère qui sous-tend toute chose.

Nos expressions, toutes, sont voulues par Dieu :  elles le concernent toutes, celles que nous pensons et celles que nous faisons.

Chaque jour, Dieu fait une nouvelle œuvre de sa création. »