Luca Signorelli et Rome

Oubli et redécouverte

Luca Signorelli, artiste né vers 1450 à Cortone, en Ombrie, fut un peintre très apprécié de ses contemporains, au point qu’il participa aux chantiers les plus prestigieux de l’époque, comme la décoration de la chapelle Sixtine à Rome.
Il travailla également pour Laurent de Médicis, dit le Magnifique.
Plus tard, il atteint le summum de son art avec le cycle de fresques de la Chapelle San Brizio ou Cappella Nova située dans la cathédrale d’Orvieto. Malgré cela, l’arrivée des deux monstres sacrés de l’art italien Michel-Ange et Raphaël, le fait tomber dans l’oubli.
Mais entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, son œuvre est redécouverte à sa juste valeur. L’exposition s’articule autour de plusieurs thèmes.
Tout d’abord, à l’entrée, le mystère de sa véritable physionomie avec deux bustes, l’un de Pietro Tenerani et l’autre de Piero Pirantoni, qui le représentent de manière totalement différente.

Nous passons ensuite à l’atmosphère que respira Signorelli à son arrivée à Rome, où les ruines de l’antiquité l’inspirèrent beaucoup, comme pour son tableau intitulé le Martyre de Saint Sébastien.

L’exposition se poursuit avec de très belles reproductions de la Cappella Nova de la cathédrale d’Orvieto comme introduction aux magnifiques peintures de Vierge à l’enfant provenant du Metropolitan Museum of Art de New York et du Musée Jacquemart-André à Paris.

Les deux autres sections de l’exposition sont consacrées au séjour de à Rome durant le pontificat de Léon X, et à ses relations avec Bramante et MichelAnge. L’exposition se termine sur la redécouverte de Luca Signorelli, sur sa place dans le monde de l’art,  de la littérature et sur le marché des antiquités.