Roberto Melli

Après avoir fréquenté l’atelier du sculpteur ferrarais Arrigo Minerbi (1881–1960) où il réalise ses premiers moulages en plâtre, à partir de 1902, Roberto Melli s’installe à Gênes où il travaille comme apprenti sculpteur et xylographe, et illustre un numéro de la revue « Ebe ».
En 1911, il décide d’aller vivre à Rome où il participe aux expositions de la Sécession romaine. Il se consacre principalement à la sculpture jusqu’en 1911.
En 1918, il est, avec Mario Broglio, l’un des fondateurs de la revue et du mouvement « Valori Plastici », et se consacre exclusivement à la peinture.
En 1933, il signe le « Manifeste du Primordialisme plastique » avec Giuseppe Capogrossi et Emanuele Cavalli.
1936 est l’année de sa première exposition personnelle, présentée à la Galleria della Cometa où il est introduit par Libero De Libero.
Deux ans plus tard, étant d’origine juive il subit les interdictions des lois raciales.
Après la guerre, il reprend ses fonctions d’enseignant à l’Académie des Beaux-Arts de Rome et présente une exposition de peintures et de sculptures à la Galleria del Secolo [Galerie du Siècle] (1947).
La XVe et la XVIIe Biennale de Venise lui consacrent une exposition personnelle.
En plus d’être un artiste, Roberto Melli était un critique avisé capable de saisir les tendances contemporaines les plus significatives.
Il s’adonne également à la poésie et, en 1957, il publie un recueil intitulé « Long Fabulous Night » qui rassemble des poèmes écrits depuis 1935.