Riccardo Licata est né à Turin en 1929. 

De 1935 à 1945, sa famille s’installe à Paris, puis à Rome.

En 1946, il s’installe à Venise avec sa mère.

Après avoir vu certains de ses dessins, Giuseppe Mazzariol, historien de l’art et bibliothécaire, l’a convaincu de s’inscrire au Lycée artistique où il étudiera avec Luciano Gasperi et Mario De Luigi.

L’architecte Antonio Salvatori lui fait découvrir la culture artistique du Bauhaus, tandis que le peintre Romualdo Scarpa l’initie à l’art de la mosaïque, une expérience qui sera déterminante pour son avenir.

Il étudie l’art de la mosaïque.

En 1957, grâce à son grand talent, il obtient une bourse d’études pour expérimenter à Paris la technique de la gravure en couleurs, et les nouvelles techniques qui se développaient alors autour de ce type de procédé. En 1961, il est nommé professeur à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où il enseignera jusqu’en 1995. Les postes prestigieux se succèdent : en 1969 il est nommé professeur d’arts plastiques à la Sorbonne, puis professeur de gravure à l’Académie Goetz de Paris,  et, à partir de 1972 , il occupe les mêmes fonctions à l’École Internationale de gravure expérimentale de Venise et à l’École américaine d’architecture de Fontainebleau.

Adhère au mouvement artistique du

Son parcours académique s’accompagne d’un parcours artistique, allant de la peinture à la sculpture, en passant par la mosaïque et la scénographie.

La particularité de son langage est une sorte d’alphabet fait de symboles et d’éléments graphiques qu’il appelle lui-même lettres imaginaires, qu’il assemble dans ses œuvres pour donner vie à des histoires graphiques et picturales.

Des critiques et des historiens de l’art de différents pays et de différents âges se sont penchés et se penchent encore sur son œuvre. Ses œuvres sont exposées dans des musées d’art moderne à Belluno, Chicago, Florence, Milan, Moscou, Mulhouse, New York, Paris, Pescara, Reggio d’Émilie, Stuttgart, Turin, Varsovie, Venise et Vienne.  Dans la collection permanente du ministère italien du Patrimoine et des Activités culturelles, ainsi que dans la collection itinérante de l’INAC (Institut national d’art contemporain).

Riccardo Licata est décédé à Venise le 19 février 2014.