Les débuts de Corradi Cagli

Corrado Cagli en 1915, il s’installe à Rome avec sa famille.

Entre la fin des années 1920 et le début des années 1930, Corrada Cagli collabore avec la fabrique de céramique Rometti à Umbertide, à laquelle il donne une forte impulsion novatrice.

En 1932, il organise sa première exposition personnelle avec Adriana Pincherle à la Galerie de Rome.

La même année, Cagli se rapproche de Giuseppe Capogrossi et d’Emanuele Cavalli.

Le groupe Nuova pittura romana

Après avoir formé le groupe Nuova pittura romana à la fin de 1932, les trois artistes exposent à la Galerie d’art de Rome et en 1933 à Milan, à la Galerie il Milione de Carlo Cardazzo.

Vers la fin de l’année, alors qu’ils rédigent le Manifeste du primordialisme plastique, qui sera publié à l’occasion de leur exposition à Paris, à la Galerie Jacques Bonjean (1933), ils se disputent sur des différences théoriques et des questions pratiques et dissolvent définitivement leur association.

Dans ces années-là, à Rome, bien qu’il n’ait que 20 ans, Corrado Cagli est considéré comme le chef de file de la nouvelle génération artistique.

La galerie de Dario Sabatello

Il anime un groupe de très jeunes artistes – Mirko Basaldella et son frère Afro, Alberto Ziveri, Renato Guttuso, Pericle Fazzini – qui gravitent autour de la galerie de Dario Sabatello, également très jeune.

La revue d’architecture rationaliste Quadrante

Cagli exerce également une intense activité théorique et critique dans les pages d’importantes revues, dont la revue d’architecture rationaliste « Quadrante », dirigée par P.M. Bardi et M. Bontempelli (oncle de l’artiste).

La Galleria della Cometa à Rome et à New York

De 1935 à 1938, il collabore avec la Galleria della Cometa, dirigée par Libero de Libero, qui est inaugurée par son exposition de 50 dessins (1935).

En 1936, il y organise une exposition personnelle de peinture et en 1937-1938, il expose à la Comète à New York.

Persécutions raciales

Cagli en 1938, devant la pression des persécutions raciales, car il est d’origine juive, il se réfugie à Paris, puis à New York (1939), où il ouvre un atelier.

En 1941, devenu citoyen américain, il s’engage dans l’armée et participe à la guerre en Europe. En Allemagne, il entre dans le camp de concentration de Buchenwald et réalise une série de dessins dramatiques.

A Rome en 1947,  le Studio d’Arte Palma organise une exposition de ses nouvelles œuvres non figuratives.

Il revient définitivement à Rome en 1948.

Art abstrait et concret

En 1951, il participe à l’exposition Art abstrait et concret en Italie à la Galerie nationale d’art moderne à Rome.

Il remporte le prix Guggenheim (1946).

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